Qui suis-je ?

valerie_neufferValérie Neuffer est née à Genève en juin 1964. A l’âge de 5 ans, elle monte sur son premier poney par l’intermédiaire de cours d’équitation offerts par sa grand-mère. Valérie persiste et poursuit au manège de la Renfile, à Jussy, puis également à Chavanne-des-Bois et pour terminer au manège d’Onex. Prise par la passion, elle monte à cheval toute sa jeunesse et participe à des petits concours hippiques et de dressage.

Notre grand-mère nous avait offert des ponettes, une pie nommée Farandole et une palomino (la mienne) nommée Isa. Le poulain d’Isa, Héloïse a été ensuite offert à ma sœur. Puis un jour, notre père a décidé de vendre nos ponettes, lorsque nous étions adolescentes. Nous n’avons jamais eu de leurs nouvelles et j’ai arrêté de monter à cheval à l’âge de 17 ans. »

Plus tard, a 25 ans, elle s’achète son premier cheval en Camargue, ne cessant de monter, puis son deuxième cheval et chemine la Haute-Savoie.

Un petit peu après, en 1989, elle va vivre dans sa ferme, située également en Haute-Savoie et où elle peut héberger ses montures, puis les poules, les chats et les chiens. Elle s’achète plus tard un âne, une ponette Shetland, une mule qu’elle attelle – d’ailleurs l’âne défile dans le cortège de la 1602, attelé à un petit char à échelles rempli de foin,  depuis 2007 – et une jument Quarter Horse.

Ce n’est qu’en 1993 que Valérie s’en va à l’école de maréchalerie, soit pour une durée d’un an et demi, passe ses examens de maréchal-ferrant, puis travaille encore un an et demi chez un patron.

Après ses trois ans d’apprentissage, Valérie s’installe à son compte le 15 mai 1995, à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Haute-Savoie, où elle arpente les montagnes et la plaine, de gauche à droite et en diagonale pour aller ferrer et parer dans tous les coins de cette magnifique contrée.

La forge est également son dada, si l’on peut dire. Elle adore confectionner les fers pathologiques que lui réclament certains vétérinaires, puis d’autres petites pièces anciennes comme des poignées de portes, des pieds de table, des main-courantes pour les escaliers, des objets décoratifs, etc… Elle installe le 11 juin 1997 une forge à charbon dans un local dépendant de sa ferme. Ainsi, avec quelques enclumes, elle offre aux apprentis la possibilité, chaque hiver, lorsqu’il y a moins de travail de ferrages et de parages, de venir de manière spontanée, les jeudi après-midi, pour s’entraîner à la forge, discipline indispensable pour le passage des examens de maréchalerie.

En 2013, Valérie rentre à la maison, c’est-à-dire qu’elle se radie du département de la Haute-Savoie pour s’inscrire au Registre du Commerce de Genève et continuer son activité de maréchalerie.

Aujourd’hui, Valérie Neuffer sillonne les campagnes genevoises et vaudoises pour aller ferrer et parer les équidés de toutes sortes : chevaux, ânes, poneys, mulets, randonneurs, d’endurance ou de trecs, etc…

Après 21 ans de métier, le passion pour son activité ne l’a jamais quittée, elle conserve le feu sacré. « Mon métier m’a accompagné toutes ces années, sans jamais s’éloigner de moi ou même me quitter. Quant au cheval, il est mon meilleur ami et le principal professeur de ma vie »

Valérie Neuffer